Ce jeudi 07 mai 2020, l’ambiance n’est pas du tout bonne dans le canton de Siou (environs 492 Km au Nord de Lomé).
Selon les informations relayées par site ‘’actutogo.com’’, les populations de ladite localité sont sorties dans les rues pour réclamer justice dans l’affaire de la mort ‘’suspecte’’ de leur fils, Lieutenant-Colonel Madjoulba Bitala.
Le patron du 1er ‘’Bataillon d’intervention rapide (BIR 1)’’ a été retrouvé mort dans son bureau le lundi 04 mai dernier.
Suite à une autopsie réalisée sur le corps du défunt, une balle a été retirée.
Pour les habitants de Siou, le gouvernement « doit faire tout possible pour révéler, dans un bref délai le nom du bourreau » de leur fils.
« Sinon, la situation risque de dégénérer dans les jours à venir », prévient-ils dans un message audio.
Il faut rappeler que cette marche tombe à un moment où les rassemblements sont interdits dans le cadre de la lutte contre le Coronavirus.
afreepress
C’est cela la stupidité: hier c’etaient à Bafilo, sokodé, Mango qui étaient sous la grogne sous l’injustice d’un régime nauséabond et archaïque avec le silence médusé des autres villes ou cantons ou préfectures.Hier encore c‘etait à Dapaong on tuait les petits élèves sous la commande des mêmes collaborateurs de criminels qu’on veut pleurer aujourd’hui, morts comme chiens dans un conflit sans doute de règlement de compte interne, là emcore sous le silence médusé des autres villes, cantons et préfectures.
Aujourd’hui c’est à Siou de pleurer un de son fils même collaborateur et associé du diable dans le crime , ici aussi sous le silence médusé des autres villes, cantons et préfectures.
A qui le tour demain????????
Demain, à qui le tour????????
Tant que nous resterons stupides et égoïstes, chacun dans son coin, tant que les mêmes idiots comme des Yark, Katanga …. c’est comme cela que ce regime se servira de nous comme du papier hygiénique, avec le général Tijani, kpatcha et Madjoulba comme parfaites illustrations.
Même les plus zélés Yark, le turbulent arriviste Bawara qui se croient hommes( mais en réalité chimpanzés aux apparences humaines) ne sont pas exclus d’un tel sort à lui reservé et connu aujourd’hui par le colonel Madjoulba.
Un fils est toujours un fils qu’il soit voyeur ou pasteur d’une Église; sans doute la logique qui fait pleurer Siou sur la mort du criminel colonel Madjoulba; mais quelque soit la façon dont il est mort ne changera son histoire de collaborateur et grand pillier d’un régime nauséabond et criminel, qui tire à balles réelles sur des enfants aux mains nues de 10 à 15ans.
Derrière ce crime ne se cache rien d’autre que la continuité d’un régime qui veut par tous les moyens s’éterniser au pouvoir et qui utilise les mêmes idiots-criminels comme des pions centraux; et le silence de chacun ( chacun reste dans son coin: si on tue les gens à Mango, ce n’est pas l’affaire de l’homme de Doufelgou) comme pions latéraux pour arriver à ses fins.