[Éditorial]/Togo : Un colosse politique au service de l’évidence Faure

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Indiscutablement, la politique a quelque chose d’irrésumable, qui subodore qu’elle soit parfois inspirée par la grâce et la faveur de la Providence… Il y a dans la nomination du Grand Citoyen d’État, Pascal BODJONA comme conseiller spécial chargé des affaires politiques, une inspiration suprêmement lourde d’une clairvoyance qui, si elle n’est pas apparue dans l’ignée de son évidence politique à ceux qui ne voulaient pas l’admettre, n’a pas échappé au sens politique aigu et appréciateur du président de la République.

Ce fait politique précis, au signal extrêmement fort, dont la précision n’a de justification que dans un mécanisme de maturation minutieuse des choses, et qui, manifestement, trouve à son endroit l’affirmation d’un assentiment populaire, témoigne non seulement de l’immuable volonté d’un homme pragmatique et visionnaire, soucieux d’harmonie et de raison, mais traduit aussi son souci de rigueur, l’acharnement d’artisan et l’indissipable concentration sur la seule chose qui vaille dans son esprit : les objectifs à atteindre, l’intrépidité du résultat et la mobilisation des forces concentriques qui sous-tendent les moyens qui les concrètent.

Ainsi fait-il entrer de plain-pied la nouvelle année 2024, dans un volontarisme politique aux accents les plus obstinément réformateurs et conquérants, et dont la portée dépasse l’événement et nous amène à penser et à agir au-dessus de nous-mêmes. C’est-à-dire pour un Togo d’aujourd’hui, de demain et du futur. C’est-à-dire encore, une prise de conscience collective qui oblige d’embrasser tous les défis capitaux qui s’imposent à l’échelle du siècle, et qu’aucun sens sérieux des responsabilités, d’organisation politique et humaine ne saurait insensiblement ignorer. Parce que gouverner pour le temps présent n’est rien si la volonté de bâtir n’est pas accompagnée d’une vue du destin copieusement partagée, et que si l’art de gouverner requiert beaucoup d’audace, du muscle et du jarret dans l’action, il n’a jamais beaucoup aimé la précipitation et l’improvisation ; son essence même le porte aux gens réfléchis, aux choses bien rangées, où l’esprit de géométrie et de finesse s’allient. Car, Il faut peu de choses pour détruire la mécanique de l’impulsion : le relâchement des efforts, la désunion nationale, l’instabilité politique, sécuritaire.

Aussi, chaque action est un jalon. Jalonner le chemin parcouru pour indiquer le sens de la marche depuis l’origine, pour inculquer l’instinct de prévoyance et l’idée de suite, aiguiller le pays vers la prospérité, une prospérité, qui, dans l’esprit du président, ne saurait s’aconcevoir sans la solidarité sociale, et ce, nonobstant les aléas. Voila ! Le but commun. Voilà le sens commun aux préoccupations communes.

S’adosser aux réalités pour estomper leurs aspérités. Gérer le possible afin de créer le probable. Libérer l’audace pour délibérer contre les forces de l’inertie. Chacun doit comprendre que ce que l’on construit avec la nonchalance des efforts émergera avec la force d’un édifice où tout est voulu et pensé, où l’on distingue dans les marbrures du temps et de chaque étape et de chaque jalon posé la singularité de la patience et la prodigieuse juxtaposition des efforts que chaque Togolais a pu consentir. Et chacun, divers par l’âge, par la condition, par le métier, par les opinions politiques, et pourtant profondément unis par les mêmes aspirations au bonheur, à une prospérité nationale.

À dire le vrai, le président Faure, qui n’a jamais oublié la voix inoubliée du verbe depuis qu’elle s’est révélée aux hommes qu’elle fut au commencement, sait quelle est la force et l’utilité des mots, il sait aussi la puissance de la sobriété, qui calme les émotions populaires, qui aide la raison et la fait valoir. Il sait la capacité d’entraînement, la pugnacité qui porte dans le cœur d’un homme comme Pascal BODJONA, lequel a suffisamment connu la solitude pour savoir dompter les ombres et donc reconnaître parmi mille et un sons le bruit étouffé des pas hypocrites pour ne point se laisser divertir, et s’asservir corps et âme, en sa qualité d’un serviteur humble, parmi d’autres au service d’une ÉVIDENCE. Celle incontestable du président de la République.

2024, sera le promontoire, d’où chaque bonne foi pourra apercevoir clairement dans les eaux claires des bassins des sueurs des Togolais, que l’effort, qui enseigne aux hommes la difficulté des grandes tâches, la lenteur de leurs accomplissements, mais justifie l’invincible espoir, n’aura pas été vain !

Ensemble, apportons, avec toute notre conscience patriotique, le plein soutien à notre pays dans le combat qui oppose le jour à la nuit, comme eût dit Victor Hugo, c’est-à-dire la quête des jours heureux d’un mieux-être général contre la nuit noire de la misère, de la pauvreté, qui, certes, recule dans notre pays, mais doit en être autant que possible, au bout du compte éradiquée.

C’est L’ULTIME BUT DE CET ÂPRE ET HÉROÏQUE COMBAT ! C’est le sens premier de toutes les décisions, de toutes actions du président Faure, à qui j’adresse mes vœux de santé, de bonheur, de réussite et de prospérité, ainsi qu’à tous les Togolais.

Le GCE Cyr ADOMAYAKPOR

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