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« Il faut accorder un ou deux mandats supplémentaires au président pour lui permettre de parachever son œuvre ». C’est les messages que les conseillers obséquieux des dictateurs 2.0 distillent pour intoxiquer l’opinion dans les satrapies quand les mandats de leurs champions arrivent à échéance. Sauf que dans toute l’histoire de l’humanité, aucun roi, aucun empereur, aucun prince, aucun président n’a jamais rien achevé. On n’achève pas, on apporte simplement sa pierre à l’édifice. Comme le dirait l’autre, prétendre le contraire est une hérésie.
En tout cas, le président nigérien Mahamadou Issoufou a bien compris que même s’il régnait à vie au Niger, il ne pourra jamais parachever l’œuvre d’édification de son pays. Ce n’est pas sorcier. C’est pour cela d’ailleurs qu’il a décidé de partir après ses deux mandats. Ce qui est acté depuis longtemps. Son successeur sera connu dans quelques jours, en février, lors du second tour de la présidentielle qui opposera son dauphin Mohamed Bazoum et et l’ancien président Mahamane Ousmane.
Cela n’a pas empêché le président de continuer à lancer des chantiers. «Vous savez que je suis au terme de mon mandat, mais comme je l’ai dit, je reste au charbon jusqu’au dernier jour, jusqu’à la dernière minute, jusqu’au
En deux mandats, Mahamadou Issoufou a construit trois échangeurs. Il vient de lancer les travaux du quatrième, l’Echangeur Ali Saibou à trois niveaux qui sera financé sur fonds propres de l’Etat pour un montant de 30,8 milliards de FCFA. « Comme toutes les autres promesses, voilà une autre promesse tenue », s’est-il félicité. On en connaît qui ne tiennent jamais leurs promesses.
En 10 ans seulement, Mahamadou Issoufou a réalisé trois échangeurs. Pourtant certains sont à leur 4ème mandat et se prévalent glorieusement du titre de « doyen » et ont réussi le retentissant exploit de ne construire aucun échangeur dans leur pays. « Ce n’est pas d’un échangeur dont nous avons besoin au Gondwana mais plutôt de routes », a rétorqué la ministre des Travaux Publics de Président Fondateur. Yakoooo ! Si le ridicule pouvait tuer !
Source : Liberté