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Togo/Nominations sénatoriales : l’invite de Aimé Gogué à Faure Gnassingbé 

Togo/Nominations sénatoriales : l’invite de Aimé Gogué à Faure Gnassingbé 

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Alors que le Togo s’apprête à vivre ses premières élections sénatoriales le 2 février 2025, le président de l’Alliance des démocrates pour un développement intégral (ADDI), Aimé Gogué, appelle à une approche rigoureuse pour les nominations au futur Sénat.

Composé de 60 membres, dont 41 élus et 19 nommés par le Chef de l’État, Faure Gnassingbé, le Sénat suscite déjà des débats sur ses modalités et son utilité dans le contexte actuel.

S’exprimant le 17 décembre sur une radio privée, Aimé Gogué a recommandé des noms de personnalités ayant marqué le pays dans leurs domaines respectifs. Parmi elles, Gervais Djondo, fondateur du groupe Ecobank, le professeur Komlavi Sédoh, ancien ministre de l’Éducation, et Dr Michel Kodom, fondateur de l’organisation médicale AIMES-Afrique.

Selon lui, « ces nominations ne doivent pas servir de récompenses politiques, mais refléter le mérite et la compétence ».

Un Sénat jugé prématuré

Cependant, Aimé Gogué remet en question la création même du Sénat, invoquant des priorités

économiques plus urgentes pour le pays. « La priorité économique devrait primer. Le Sénat ne constitue pas une urgence. Depuis 1992, l’Assemblée nationale joue ce rôle en cas d’absence du Sénat, comme le prévoit la Constitution », a-t-il déclaré.

Il appelle également à tirer des leçons des défis rencontrés par les municipalités récemment créées, qui peinent à fonctionner efficacement.

Une stratégie pour l’opposition

Concernant la participation de son parti aux sénatoriales, le président de l’ADDI indique que des consultations internes sont en cours. « Nous recueillons les avis de notre base avant de prendre une décision définitive », a-t-il précisé.

Par ailleurs, il exhorte l’opposition à adopter des stratégies réalistes pour ces élections. Il plaide en faveur de coalitions stratégiques pour maximiser les chances de succès, notamment dans les préfectures où l’opposition peut avoir un impact.

« Il ne faut pas boycotter ces élections sous prétexte que nos conseillers sont en minorité. Ce serait contre-productif », a-t-il conclu.