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Togo/Lomé sous haute surveillance après les manifestations du 6 juin

Togo/Lomé sous haute surveillance après les manifestations du 6 juin

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Depuis les manifestations pacifiques du vendredi 6 juin, réprimées à coups de gaz lacrymogènes et d’arrestations musclées, Lomé, la capitale togolaise, est placée sous étroite surveillance. Les forces de l’ordre et de sécurité sont désormais visibles dans les coins stratégiques de la ville, notamment aux abords de grands carrefours et dans certaines artères de quartiers réputés proches de l’opposition.

Des patrouilles sillonnent la ville à bord de pick-up, procédant à des contrôles ciblés et surveillant de près tout regroupement jugé suspect. Cette démonstration de force intervient dans un contexte de vives tensions entre la population et le pouvoir en place.

Lors de ces récentes manifestations contre le régime de Faure Gnassingbé, plus d’une cinquantaine de personnes ont été interpellées. Parmi les personnes arrêtées figurent notamment Bandiagou Damtougiba Bertin, leader étudiant et figure de la jeunesse togolaise, Woamenon Koffivi, citoyen engagé, Fowu Akoesso, militant des droits humains, Koundé Gildas, créateur de contenus et influenceur, Bikoni Koumayi, sage-femme et leader politique, Assiou Désiré, doctorant


en pharmacie à l’Université de Lomé, ainsi que Dr Hounou-Adossi Firmin, médecin et chef d’entreprise.

Face à cette vague d’arrestations, le mouvement Touche Pas à Ma Constitution a vivement réagi : « Ces arrestations arbitraires sont l’expression d’un pouvoir aux abois qui préfère la violence à l’écoute, la répression à l’apport de solutions aux préoccupations des citoyens », dénonce le communiqué.

« Ces hommes et femmes incarnent la diversité et la détermination du peuple togolais. Leur seul crime ? Avoir dit NON à la cherté de la vie, à la mauvaise gouvernance, à la confiscation de nos libertés, aux kidnappings et la confiscation de notre démocratie. Le 6 juin 2025 restera dans l’histoire comme le jour où le peuple togolais a dit NON à la dictature. Ni les arrestations, ni les intimidations, ni la violence ne nous feront reculer », poursuit le texte.

La situation reste tendue dans la capitale togolaise, où les forces de l’ordre maintiennent une forte présence.

avec icilome




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