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Après 20 ans de règne, le pouvoir de Faure Gnassingbé a sorti du chapeau sa trouvaille de régime parlementaire pour plus de flexibilité et de redevabilité vis-à vis de la population. Il est dit que c’est la panacée pour un Togo nouveau.
Mais personne n’a mordu à l’hameçon. Tous les esprits avertis savaient que c’est du pipeau car il s’agit de la même caste au pouvoir qui tient juste à la conservation du pouvoir. Les tous premiers actes ont confirmé que le chien ne change jamais sa manière de s’asseoir peu importe l’endroit où il se trouve.
La Vème République est un faux diagnostic. A l’épreuve des faits, pour un gouvernement de 30 membres, 18 ministres sont maintenus. Dans le lot, des indéboulonnables du régime Eyadema, de son défunt père de Président, sont recyclés à tour de bras à l’image de Barry Moussa Barqué (Président du SENAT), Stanislas Baba (Secrétaire Général du Gouvernement), Selom Komi Klassou (Président de l’Assemblée Nationale).
Les mêmes personnages qui n’ont fait
Il s’agit d’une gérontocratie imbuvable à l’image du régime de Paul Biya au Cameroun. A 93 ans, ce vieillard a été réélu lundi 27 octobre 2025 pour son 8ème mandat de 7 ans après 43 ans de règne. Faure Gnassingbé est bien sur les traces de Paul Biya avec les graves conséquences subséquentes. Le changement de régime avec les mêmes pratiques et les mêmes figurants du mélodrame, s’apparente à un fallacieux prétexte de conservation de pouvoir.
De ce pas, la «Biyaisation» du Togo est en marche.
Honoré ADONTUI
Lecorrecteur