Entre Louis Michel et le Togo, c’est je t’aime moi non plus. Si on devait désigner une seconde terre natale pour Louis Michel, ce serait sans doute le « Gnassingbeland ». Visiblement, l’homme ne peut pas se passer de la terre de nos aïeux et il ne se passe pas de mois sans qu’il y fasse un tour.
Poignet de main entre corrompus : Faure Gnassingbé et Louis Michel (d) | Photo ; RT
 
Le 31 mars dernier, l’ami des satrapes africains était encore à Lomé où il a été reçu au palais doré par le maître du céans. Il serait venu discuter accord de partenariat entre l’Union Européenne et les pays ACP avec le numéro 1 togolais. Il serait donc venu recueillir spécialement l’avis de l’homme « Faure » de Lomé dans la perspective de la renégociation de l’Accord de Cotonou qui prend fin en 2020.
 
D’après le communiqué officiel, le « p’ti » s’est félicité de la prise en compte des questions relatives à l’emploi des jeunes, à l’immigration, à la lutte contre le terrorisme et au développement économique et à la gouvernance. Vous l’avez remarqué, le Prince a été très court comme d’hab, mais très soucieux du bonheur de son peuple
 
Le « député » européen adore tellement notre pays qu’à chacune de ses visites, il n’hésite pas à se fondre en flagornerie pour le fils du père. Les jaloux des acquis du Belge dictatorfriendly racontent qu’il aurait une « gnocopine » dans le pays qui s’occuperait de sa santé personnelle, d’où ses incessants va-et-vient. Nous, nous sommes des St Thomas. On doit voir avant de le croire. Si c’est le cas, on lui conseille de prendre la nationalité « gnassingbélandaise » pour lui faciliter les choses. Près des yeux, près du cœur, n’est-ce pas.
 
Oncle Louis n’est pas seulement ami avec le numéro 1 togolais. Lui et l’autre fils du père qui trône au sommet de la RD Congo sont aussi très copains comme cochon. Ils ne se quittent pratiquement pas. On le voit, le député européen n’est pas seulement ami des dictateurs, il aime aussi les fils des dictateurs…
 
Source : Liberté / titre : 27avril.com