Ce lundi, tard dans la nuit, le Service de recherche et d’investigations (SRI) de la gendarmerie nationale a levé la garde-à-vue de Majesté Watéba Ihou, vice-doyen de la Faculté des sciences de la santé (FSS), et des deux étudiants de cette faculté, interpellés dans le cadre de l’affaire dite de « manipulation de notes ».
Invité ce mardi de la radio Victoire FM, Pr Atchi Walla, enseignant à la FSS et secrétaire général du Syndicat national des praticiens hospitaliers (SYNPHOT) s’est félicite de cette libération. Cependant, a-t-il ajouté, il faut que la plainte soit retirée et que la procédure soit transférée à l’université afin que les autorités universitaires puissent utiliser les organes à leur disposition pour régler ce ‘problème académique’.
« Il n’est pas interdit que le SRI vienne à l’université mais ce n’est lorsque les mécanismes et instruments prévus par l’université pour gérer les problèmes académiques sont épuisés, », a-t-il proposé.
Selon lui, dans le cas d’espèce, c’est le conseil de l’université qui est l’organe suprême de décision dans le temple du savoir qui aurait été saisi pour décider de la manière dont on peut traiter le problème.
Il a tenu par ailleurs à rappeler que nul n’a la volonté de faire obstruction à la manifestation de la vérité mais c’est la manière qui n’était pas bonne.
« Avec ce qu’il s’est passé, on s’en sort avec un malade et deux gamins traumatisés à qui il faut apprendre à se redonner confiance parce que c’est un déséquilibre qui a été créé. Les enseignants doivent se dire que s’ils commettent des erreurs dans l’exercice de leur fonction, ils doivent répondre au SRI. A-t-on besoin d’aller jusque-là ? », a-t-il relevé.
Ce mardi, il se tiendra à la FSS une réunion à laquelle prendront part le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche, Octave Nicoué Broohm, le président de l’université de Lomé, Pr Komlan Dodzi Kokoroko et les enseignants.
 
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