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La politique n’est pas un couvent vaudou interdit aux écrivains. A titre illustratif, l’homme de lettres Léopold Sédar Senghor, initiateur avec Aimé Césaire de la Négritude et fondateur de la francophonie, a gouverné durant vingt ans la République sénégalaise. Mais, il urge de nos jours de se poser la question si la politique équivaut à la littérature.
La littérature, selon le dictionnaire Petit Robert « est l’ensemble des œuvres écrites ou orales ayant pour finalité l’esthétique ».Et la Politique telle que définie par Charles Debbasch dans son livre « L’introduction à la politique » est l’art de gérer les affaires de l’Etat. Prise sous cet angle, il est de bon ton d’affirmer que la Politique togolaise n’est pas interchangeable avec la littérature togolaise. Il y a lieu de se demander ce que cherchent alors des écrivains haut en couleurs comme Kangni Alem qui se réclame de la lignée des rois, nommé Conseiller du dictateur Faure Gnassingbé, Kouméalo Anaté,Tchassim au cœur du Pouvoir comme d’autres?
Faut-il dire que les écrivains qui doivent être les gardiens de la
La littérature togolaise aujourd’hui ne doit pas être monnayée contre de l’argent du Pouvoir, au contraire elle doit, comme Jean-Paul Sartre et sa femme Simone de Beauvoir distribuant le journal satirique La Cause du peu conclure ? Il va de soi que les intellectuels comme, eux, les écrivains, les journalistes, surtout leurs patrons arrivistes, certains enseignants, et que sais-je encore, ont donné leur bénédiction à la Démocrature togolaise. Que c’est triste !
Oscar SEKAY / Flambeau des démocrates