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On n’a pas besoin d’être doté du don de prémonition pour gouverner, pour peu qu’on veuille se pencher véritablement sur les problèmes réels des populations. Avec le début de la saison pluvieuse, les riverains du bassin de rétention sis à Adidogomé-Soviépé devront dormir les oreilles aux aguets des tonnerres. Une seule pluie a déjà rempli le bassin.
Les jours à venir seront une fois encore éprouvants pour les riverains du bassin de rétention d’Adidogomé-Soviépé. Et pourtant, ce n’est pas faute aux autorités d’avoir été prévenues.
Dans notre parution n°3124 du 13 mars 2020, nous titrions : « Imminente saison pluvieuse et inondations des bassins, le bassin de Soviépé, signe d’abandon des populations par les autorités». Nous ne pensions pas si bien écrire. Le 1er avril, la première pluie qui a arrosé la capitale a remplile bassin à ras bord. Oubli des autorités ou négligence, mieux, insouciance ? Chaque année, c’est la ritournelle : route d’Adidogomé inondée, riverains aux abords du bassin troublés dans leurs déplacements ; et l’apparition de la pandémie du coronavirus n’a fait qu’accentuer l’oubli du problème. C’est à croire que ces riverains vivaient dans un autre pays. Et pourtant, une description a été faite de la situation qui prévalait à mi-mars. « …Par un temps ensoleillé, les voitures vont et viennent sur la route bordant le bassin. Mais le niveau de l’eau dans ce bassin d’orage permettra-t-il aux véhicules dans quelques jours de circuler sans encombre ? Dans les rigoles qui drainaient l’eau vers le bassin, des détritus, mais surtout du sable, résultat d’un envasement dont la municipalité ne s’est pas préoccupée depuis belle lurette. Il suffit d’y jeter un regard pour s’en
Depuis le 1er avril, la réalité a confondu la négligence des autorités et il faudra attendre au moins fin juillet –au cas où on voudrait saisir la période de mousson pour réagir- ou carrément novembre prochain au moins avant qu’un regard de sauveur ne soit accordé à ce bassin. Pour aller vers le développement, un triptyque est nécessaire : gouvernance, vision, compétences. Le reste n’est qu’enfumage.
Godson K. / Liberté