Les auteurs de la mort de deux militaires à Sokodé, sont selon Faure Gnassingbé « un groupe d’individus organisés et préparés » par l’opposition
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Le président de la République, Faure Gnassingbé était vendredi dans la préfecture de l’Ogou où il a inauguré plusieurs infrastructures sociocommunautaires. Il a profité de son passage dans cette préfecture pour aller au contact des Forces Armées Togolaises (FAT) regroupées au camp Témédja à qui il a présenté son analyse de la situation sociopolitique difficile que vit le Togo depuis plusieurs mois.
Devant le Chef d’Etat-major Général des Forces Armées Togolaises, le Général Félix Abalo Kadanga, des généraux et Sous-Officiers ainsi que des soldats de rang, le Président de la République a désigné l’opposition comme étant « responsable » des morts et blessés engendrés par les manifestations. « Ceux et celles qui organisent ces manifestations, portent la lourde responsabilité des victimes que les participants ont faites et les dégâts qu’ils ont causés », a-t-il fait noter et d’aller plus loin en accusant la coalition des 14 partis de l’opposition d’être les instigateurs de la mort des enfants à Mango et aussi à Sokodé et des militaires « lynchés et décapités » à Sokodé. Ces soldats selon lui, ont été tués par « un groupe d’individus organisés et préparés » par l’opposition à cet effet.
« Aujourd’hui, je suis avec vous pour vous renouveler ma confiance totale. Sous la conduite de vos
Il n’a pas manqué de rendre de nouveau hommage aux deux soldats morts ainsi qu’à leur famille. « Ils sont allés avec courage, au bout de leur engagement, au service de la paix que nous voulons tous pour notre pays. Leurs assassins sont activement recherchés. Et tout sera mis en œuvre pour les retrouver où qu’ils se trouvent, les juger et les châtier conformément aux lois de notre République », a-t-il promis.
Il a par ailleurs, fustigé les manifestations actuelles dans le pays qu’il qualifie de non pacifiques comme l’autorise la loi. Des manifestations qu’il présente comme ayant été souvent d’une « très grande violence ».
Il s’agit là d’une sortie médiatique qui n’a pas été du tout du goût des formations politiques de l’opposition qui condamnent son contenu. Elles accusent le chef de l’Etat de « jeter l’armée aux trousses des manifestants ».
Raphaël A.
source : afreepress