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Le CPJ dénonce l’interpellation de la journaliste Flore Monteau au Togo

Le CPJ dénonce l’interpellation de la journaliste Flore Monteau au Togo

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Le Comité pour la protection des journalistes (CPJ) a appelé mercredi les autorités togolaises à faire la lumière sur l’interpellation de la journaliste Flore Monteau, correspondante de TV5 Monde, arrêtée lors des manifestations anti-gouvernementales du 6 juin à Lomé. L’organisation de défense de la liberté de la presse dénonce un nouvel acte d’intimidation visant les professionnels des médias au Togo.

Dans un communiqué, le CPJ affirme que Monteau a été retenue plusieurs heures par des gendarmes après avoir filmé la dispersion de manifestants par les forces de l’ordre. Ces derniers ont saisi son matériel, l’ont conduite à une gendarmerie, l’ont contrainte à supprimer ses images des manifestations et à déverrouiller son téléphone.

« L’arrestation de Flore Monteau continue une série de censures par la détention exercées par les forces de l’ordre togolaises », a déclaré Moussa Ngom, représentant Afrique francophone du CPJ. Il appelle les autorités à « garantir des conditions sûres pour


les journalistes » couvrant l’actualité, notamment lors des événements publics.

D’après le le CPJ, Monteau a été relâchée le jour même, sans charges retenues contre elle. Son matériel lui a été restitué.

Cet incident s’inscrit dans un contexte tendu au Togo, où les manifestations des 5 et 6 juin ont éclaté en réaction à l’arrestation du rappeur Aamron, critique du régime, et contre la longévité du pouvoir en place. Le président Faure Gnassingbé est à la tête du pays depuis 2005, après avoir succédé à son père au pouvoir depuis 1967.

Ce n’est pas un cas isolé : en avril, le journaliste Albert Agbeko avait déjà été contraint de supprimer des images prises lors d’un recensement électoral. Il avait aussi été agressé, comme d’autres confrères, en septembre 2024, lors d’un rassemblement politique de l’opposition.

Le CPJ indique que les forces de sécurité togolaises n’ont pas encore répondu leurs sollicitations adressées pour commenter l’affaire.




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