À vrai dire, c’est plus qu’un des slogans de l’Université d’Oxford, c’est plutôt l’imposante réalité : « Les défis d’aujourd’hui exigent des leaders audacieux. » [Today’s challenges demand bold leaders]. À y voir de près, une telle réalité est une constante que l’acteur, les acteurs, les personnalités publiques, prennent toujours à défaut le système, et finissent par triompher des systèmes les plus récalcitrants et rétrogrades. L’audace est la clé du Togo…
Nous le savons et nous l’avons tous expérimenté au Togo et ailleurs, pour ce qui est des personnes qui ont influencé leur pays en bien, changeant du tout au tout l’avenir de leur nation, conditionnant positivement la destinée de leur pays au point de féconder pour toujours leur histoire.
N’allons pas loin, en termes d’exemples impérissables : Sylvanus Olympio au Togo, J. J. Rawlings au Ghana, Thomas Sankara au Burkina et Mathieu Kérékou au Bénin. L’histoire de chacun de ces pays sait en produire, diversement, dans le temps et à travers les opportunités. Pour paraphraser Martin Luther King Jr, la fontaine des bienfaits n’est fermée à aucune génération.
Si Faure Gnassingbé était moindrement capable de transformer le Togo, il y a bien longtemps qu’il l’aurait fait. C’est un fait que l’incapacité de Faure Gnassingbé à transformer le Togo, en démocratie, est notoire. Cela ne tient pas du simple hasard ou d’un mauvais sort jeté par une tante sorcière. Faure Gnassingbé n’a pas de ressources intérieures suffisantes pour élever le Togo à un niveau appréciable autre que celle, évanescente, qu’il a déjà offert.
Faure Gnassingbé est là seulement du seul fait qu’il est le fils de son père, Gnassingbé Eyadema… Point de suspension… Tout fils de Gnassingbé qu’il est, il pouvait… Mais il n’en est pas capable, il n’en est pas outillé… Et son passage à Washington DC n’a d’ailleurs laissé aucune trace de son diplôme universitaire… Point final.
Le Togo n’est pas Faure, et… Un Koffi peut en cacher un Autre
C’est en cela que le potentiel intérieur de certaines personnes devient intéressant pour le Togo dans l’espace politique courant, notoirement : une intégrité publique sans pareil pour Jean Pierre Fabre, une habileté de gestion sans équivalent pour Gabriel Messan Agbéyomé Kodjo.
Aux commandes, aujourd’hui, se retrouve Agbéyomé Kodjo comme Président élu par les Togolais, majoritairement et légitimement, en dehors de la forfaiture électorale consacrée par la prétendue Cour Constitutionnelle. Voilà que de cette habileté de gestionnaire, le Togo des démocrates a le plus grand besoin. Voilà que se servant d’un Koffi autre que le Yamgnane que l’un n’avait pas réussi à amener au front, Agbéyomé Kodjo fait appel à Koffi Nadjombé pour faire face au système Gnassingbé. L’audace politique doit forcément être l’ingrédient unificateur du duo…
Indubitablement, c’est du caractère audacieux qu’il faut pour affronter le système dévastateur qui a pris le Togo en otage. C’est probablement ce profil audacieux qui se retrouve dans la paire Agbéyomé Kodjo-Koffi Nadjombé pour amorcer, efficacement, la bataille nouvelle contre l’imposture qui assiège le Togo. Indépendamment de l’apport du Peuple togolais, tout système se fragilise et se dégrade devant l’acharnement de l’acteur audacieux et avisé. Le caractère de l’acteur audacieux sait toujours triompher du système imposteur.
C’est notre conviction raisonnée que rien n’est joué au Togo. C’est une conviction ancrée chez chaque Togolaise, chaque Togolais, que la bataille contre le système fraudeur sera rude, mais aucunement impossible. C’est ce qui justifie amplement le soutien républicain à renouveler au président élu, le choix des Togolais, pour arriver au but suprême du retour à la République au Togo. Rien n’est joué… L’acteur audacieux Agbéyomé est toujours en phase.
PSA
[4 mars 2020]