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L’homosexualité peut être simplement définie comme la relation amoureuse entre deux personnes de même sexe. En Afrique, le phénomène prend de plus en plus de l’ampleur dans nos sociétés. Au Togo, bien que le Gouvernement refuse de légaliser la pratique, beaucoup de gens s’adonnent à cette pratique qui ne respecte pas les mœurs africaines.

L’homosexualité est une orientation sexuelle caractérisée par une attirance sexuelle ou par des sentiments amoureux envers une personne de même sexe ou de même genre. Au Togo, malgré la réticence du gouvernement à reconnaitre les droits des LGBT (Lesbiennes, Gays, Bisexuels et Transgenres, les personnes continuent de s’adonner à cette pratique avilissante, permettant ainsi au phénomène de se répandre. A Lomé, la capitale comme dans les autres villes du pays, il n’est plus rare de trouver un homosexuel dans un coin du quartier. L’homosexualité est considérée au sein de la société togolaise comme étant une pratique non conforme à l’ordre social, ce qui contraint souvent les homosexuels à cacher leur vie sexuelle de peur d’être rejeté. Selon une enquête réalisée par Afrobaromètre en 2018, l’intolérance à l’égard des homosexuels est presque générale au Togo (86% des personnes enquêtées). Les personnes dites LGBT sont victimes de violences homophobes de la part de leur entourage mais également de discriminations sociales au niveau de l’emploi, du logement et de l’accès à l’éducation et aux soins de santé. Pour beaucoup de personnes, les homosexuels sont des gens à craindre à cause des préjugés qu’ils trainent. Pas plus tard que la semaine dernière, une dizaine d’homosexuels ont été chassés à la plage de Lomé par un groupe de personnes. Les victimes ont

dû, selon les témoignages fuir pour disparaitre d ans la nature. Arrivés pour se divertir dans les sables fins de la plage de Lomé, ils ont finalement été renvoyés pour comportements « impudiques ». Même si de nombreux pays commencent à légaliser la pratique, le Togo reste ferme sur sa position. « Pour ce qui concerne les relations sexuelles entre adultes consentants du même sexe, le Togo n’envisage pas d’abroger les dispositions qui les criminalisent. Cette orientation sexuelle n’est pas en adéquation avec les valeurs sociales togolaises » avait déclaré le ministre des droits de l’homme, Christian Trimua. Pour ce qui est des dispositions légales en vigueur, il faut préciser que la législation togolaise punit les actes homosexuels de trois ans d’emprisonnement et d’une amende de 100.000f à 500.000f CFA. Seul le mariage hétérosexuel (entre un homme et une femme) est légalement autorisé dans le pays. Sur le continent africain, la pratique reste largement condamnable dans bon nombre de pays. Sur l’ensemble des 52 pays, seuls 16 pays ont légalisé cette vie sexuelle. Au nord du continent, les relations entre personnes de même sexe sont sévèrement condamnées notamment au Maroc, en Algérie, Tunisie, Libye et Egypte. Dans ces différents pays, la pratique subie des condamnations allant jusqu’à trois ans de prison. Le phénomène des LGBT mérite d’être combattu sous toutes ses formes dans nos sociétés en raison de son caractère immoral. Puisque le phénomène constitue un danger pour la survie de la société, les pouvoirs publics doivent pouvoir prendre le problème beaucoup plus au sérieux avant qu’il ne soit trop tard.

ECHOS DU PAYS N°435 DU 21 AVRIL 2022