Décès accidentel d’une jeune fille lors de la campagne La famille éplorée déplore l’attitude inhumaine des responsables locaux du RPT/UNIR

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Le véhicule accidenté
Le véhicule accidenté
Le véhicule accidenté

Durant la campagne électorale, de nombreux accidents mortels ont été enregistrés dans les rangs du régime RPT/UNIR. Dans la préfecture de Haho, plus précisément dans la commune de Haho 2, une fille de 16 ans a trouvé la mort dans l’accident du convoi de la campagne. Son nom : Kémado Merveille.

Selon les informations, l’accident a eu lieu après que le convoi a quitté la localité d’Asrama à une trentaine de kilomètres de la ville de Notsè, en direction de la localité de Tohuinvé. « Bilan, une fille de 16 ans en classe de 3ème, est morte sur le coup. La voiture transportait 6 personnes et appartenait à un certain Séwanou Elias dit Aladji Gawliwli qui militait autrefois dans la CDPA et était même candidat dudit parti pour les locales du 6 juin 2019 », explique notre source qui précise que la voiture a fait plusieurs tonneaux et que Kémado Merveille était la seule victime. Elle a eu la tête fracassée et c’est le T-Shirt à l’effigie de Faure Gnassingbé qu’elle portait qui a servi à lui bander la tête. Elle n’avait même pas l’âge de voter. 

Un accident cela peut arriver à tout le monde, mais quand après un accident, les cœurs meurtris sont en douleur et l’on cherche à fuir les responsabilités ou à les décliner, cela multiplie plutôt les peines de la famille éplorée. En effet, et comme le régime dictatorial sait si bien le faire, cette fille qui battait campagne pour une hypothétique réélection de Faure Gnassingbé et sa famille ont été abandonnées à leur triste sort.

A en croire nos sources, ce n’est qu’à la veille de l’élection, soit plusieurs jours après l’accident, que les autorités locales ont rendu visite à la famille. Il fallait, pour eux, battre campagne d’abord. C’était le plus important. « Avant les cadres d’Unir dans la localité, le père du jeune homme qui conduisait la voiture est venu tendre une somme de 80.000F à la famille pour faire les funérailles, ce qu’elle a refusé, estimant que c’est une injure », rapporte notre source.

Pour la famille dont la fille est toujours à la morgue de Notsè, l’attitude des responsables locaux du RPT/UNIR traduit le fait qu’ils n’accordent aucune importance à la vie humaine.

G.A.

source : Liberté

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