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Le Comité National Olympique du Togo (CNO-Togo) a organisé samedi 19 décembre, sa 15ème Assemblée Générale ordinaire qui a accouché du renouvèlement de ses membres.
A l’issue des élections qui ont suivi la présentation du rapport d’activité et du rapport financier (sic), Akpaki Deladem a été élu président avec 24 voix contre 21 pour son challenger Wona Germain.
Une élection diversement appréciée en raison des controverses que suscite le Secrétaire Général sortant.
Peu avant cette assemblée, le successeur de Bayor Kelani Azaad a été au cœur de la grave crise qui a secoué le CNO-Togo avec l’introduction de faux textes. « Monsieur Akpaki va ramener en arrière le Comité national olympique. Il a joué un rôle dans la suspension des neuf membres de fédérations sans motifs. Il était à la manœuvre pour envoyer des dames aux réunions du Comité international olympique (CIO) alors qu’elles ne sont pas membres du Comité exécutif, ni membre d’une fédération, ni membre d’une commission du CNO-Togo. Nous avons fait des pétitions et décortiqué tous ces aspects à un conseil d’administration extraordinaire qui nous conduit aux élections du 19 décembre. Et dire que des présidents de fédérations suivent ce monsieur ! C’est dangereux pour l’avenir du sport dans notre pays. A mes collègues, je leur dis qu’il n’est pas trop tard de sauver ce qui peut encore l’être », prévenait un président de fédération.
Bien plus, M. Akpaki a été sanctionné par l’Union Africaine de Judo (UAJ) le 13 septembre 2019 pour faux et usage de faux. Au cours d’une session ordinaire du Comité exécutif de l’UAJ tenue le 23 août 2019 à Tokyo, il a été décidé de destituer le sieur Akpaki pour faute grave. La décision de destitution prise en application de l’article 11.17 des statuts actuels de l’UAJ, a été confirmée
La question de cette sanction a été soulevée lors de l’Assemblée Générale du 19 décembre dernier.
Même pour l’Assemblée Générale du samedi dernier, des pratiques peu orthodoxes ont été observées. Une partie des délégués votants à la solde du candidat Akpaki ont été campés à l’hôtel 2 Février la veille des élections. Une première dans la vie du CNO-Togo. Pour une simple élection au CNO-Togo, on a obligé des responsables de fédération à dormir à l’Hôtel 2 Février à grands frais, cela confirme la dynamique d’achats de conscience et de corruption du président élu. Quelle suite sera donnée à sa sanction désormais sur la table de la Fédération Internationale de Judo? Quel avenir pour l’olympisme togolais?
Xavier Nono
Source : Le Correcteur